Que s’est-il tramé pendant des années dans la ville temple de Dharmasthala au Karnataka, dans le sud du pays ? C’est un lanceur d’alerte qui a révélé l’effroyable affaire lors d’un témoignage, le visage masqué, devant un tribunal, début juillet, rapporte The Independent. L’homme de 48 ans, qui est apparu devant les médias le visage dissimulé par une cagoule par mesure de sécurité, dit avoir travaillé comme agent d’entretien pendant près de 20 ans, jusqu’en 2014, dans le temple de Dharmasthala, dédié à la divinité Shiva, Il a fourni un récit glaçant à la police locale.
Rongé par la culpabilité
Le témoin explique avoir fui le temple, en 2014, avec femmes et enfants. Au fil du temps, l’employé serait devenu l’exécuteur des basses oeuvres de religieux criminels. Pendant dix ans, il a vécu caché, se déplaçant sans cesse à travers le pays. Jusqu’à ce que, rongé par la culpabilité, accablé par des cauchemars incessants, il se décide à raconter enfin les horreurs auxquelles il a assisté. Et dont il s’est rendu complice.
Selon son témoignage et la plainte consultée par The Independent, les viols, tortures et meurtres présumés de filles et de femmes ainsi que l’élimination de leurs restes se sont succédé entre 1995 et 2014.
Le lanceur d’alerte assure qu’il a fait disparaître des centaines de cadavres dont il demande l’exhumation. Les victimes ? Des femmes, des jeunes filles… Un féminicide de masse précédé de viols et de sévices.
« Ce qui a commencé comme un emploi régulier s’est, ...
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