"Il aurait pu en être autrement". Le président de la République, dans un entretien accordé au Figaro, estime que la France n'a "pas d'autre choix que d'adopter une approche de plus grande fermeté" vis-à-vis de l'Algérie.
Dans une lettre transmise au Premier ministre, François Bayrou, et que le Figaro a pu consulter, le chef de l'État charge l'exécutif de "prendre des décisions supplémentaires", invoquant le "sort réservé" à Boualem Sansal et Christophe Gleizes pour demander au gouvernement français "des décisions supplémentaires".
Une situation qui s'est envenimée
Cette déclaration intervient à l'issue de six mois de vives tensions entre les deux gouvernements. La situation s'est envenimée en raison d'une série d'événements et d'oppositions idéologiques.
Les interpellations d'une multitude "d'influenceurs algériens" médiatisées par Bruno Retailleau, l'arrestation puis la condamnation de Boualem Sansal, de Christophe Gleizes ou le Sahara occidental ont notamment contribué à déclencher les tensions.
Parmi les mesures évoquées dans une lettre à François Bayrou que Le Figaro s'est procurée, le chef de l'Etat appelle à suspendre "formellement" l'accord de 2013 avec Alger "concernant les exemptions de visa sur les passeports officiels et diplomatiques".
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