Chaque été, certains vacanciers font la rencontre inattendue d’une créature marine aux couleurs fascinantes, flottant à la surface de l’eau ou échouée sur le sable. Ressemblant à un vieux sac en plastique ou à un ballon de baudruche dégonflé, la vessie de mer, également appelée galère portugaise ou physalie, fait pourtant l’objet de mises en garde répétées des autorités locales. Sa seule présence peut suffire à fermer temporairement une plage, tant le danger est réel. Mais qu’est-ce exactement que cette créature ? Pourquoi est-elle si menaçante pour les baigneurs ? Et pourquoi est-elle de plus en plus fréquente sur nos côtes ?
Contrairement à ce que sa forme pourrait laisser penser, la vessie de mer n’est pas une méduse. Elle appartient à un groupe bien différent : les siphonophores. Il s’agit d’un superorganisme, c’est-à-dire une colonie composée de milliers d’individus spécialisés appelés zoïdes, qui ne peuvent survivre indépendamment. Ces zoïdes se répartissent en quatre types, chacun jouant un rôle précis dans la survie de l’animal : digestion, reproduction, défense ou flottabilité. La partie visible, le pneumatophore, est un flotteur ovale rempli d’air et de monoxyde de carbone, qui peut atteindre 30 centimètres. Il est souvent doté de reflets bleus, violets ou pourpres et sert de voile pour dériver avec le vent. La physalie navigue ainsi à la surface de l’océan, propulsée par les courants marins. Ses longs filaments urticants appelés dactylozoïdes, qui peuvent atteindre (...) Cliquez ici pour voir la suite
Pourquoi la mer n’est-elle pas toujours de la même couleur ?
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