Vers un déplacement de Donald Trump en Russie? Si rien de concret n'a été annoncé, l'invitation a été lancée par Vladimir Poutine. Sourire aux lèvres, le président russe a avancé l'idée d'un déplacement du président américain dans la capitale russe, au terme de leur rencontre en Alaska ce vendredi 15 août.
À la fin d'une conférence de presse express, Donald Trump a déclaré qu'il pourrait revoir "très bientôt" Vladimir Poutine. Ce dernier, sur un ton léger, a lancé: "la prochaine fois à Moscou." Une réaction qui a amusé le locataire de la Maison-Blanche.
"Oh, ça c'est intéressant. Je serai un peu critiqué pour cela mais j'imagine que cela pourrait arriver", a répondu le président américain, lui aussi sourire aux lèvres.
Encore "très peu" de points à régler
Le dernier déplacement d'un président américain à Moscou remonte à juillet 2009, lorsque Barack Obama s'est rendu dans la capitale russe pour une visite de trois jours. Donald Trump s'y est déjà déplacé, mais jamais en tant que président des États-Unis.
Le sommet entre Vladimir Poutine et son homologue américain en Alaska n'a découlé sur aucune annonce concrète sur la guerre en Ukraine. Donald Trump a assuré qu'il reste "très peu" de points à régler sans toutefois annoncer d'accord.
"Nous avons eu une réunion extrêmement productive, et nous nous sommes mis d'accord sur de nombreux points", a-t-il déclaré à la presse aux côtés du président russe mais sans livrer de détails.
"Il n'en reste que très peu, certains ne sont pas très importants, mais l'un d'entre eux est probablement le plus important", a ajouté le président des États-Unis sans dire lequel.
De son côté, Vladimir Poutine a affirmé que "la sécurité de l'Ukraine doit être garantie", évoquant une "entente" trouvée sans la détailler. "Nous espérons que l'entente que nous avons conclue (...) ouvrira la voie à la paix en Ukraine", a indiqué le président russe au côté de son homologue américain, assurant que la Russie est "sincèrement intéressée à mettre fin" au conflit.
Les deux dirigeants, qui se sont entretenus pendant près de trois heures sur une base militaire dans l'Alaska, n'ont pris aucune question des nombreux journalistes venus couvrir le sommet.
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