Si vous avez été un adolescent des années 90, vous avez sûrement bien rigolé devant les deux films Wayne's World, sortis en 1992 et 1994 en France. Portés par Mike Myers et Dana Carvey, ils racontent le parcours de Wayne et Garth, deux jeunes hommes ayant transformé une cave en studio de télévision.
Des comédies culte
Dans le premier épisode, les fans de rock animent chaque nuit "Wayne's World", une émission musicale diffusée sur un réseau câblé local. Un ambitieux producteur de télévision, séduit par leur style débridé, décide de leur donner leur première grande chance.
Ensuite, dans le second volet, on retrouve nos deux trublions, toujours animateurs de l'émission Wayne's World. Cette fois, ils veulent réaliser un rêve : organiser le plus grand concert rock de la décennie.
Si vous êtes bien attentifs, vous allez reconnaître un visage bien connu de la télévision américaine au début de Wayne's World 2. Ce comédien, alors âgé de 31 ans, faisait ses premiers pas au cinéma dans un petit rôle de nerd.
La scène se déroule dans une salle de spectacle ; Wayne et Garth sont présents pour assister au concert du groupe de rock Aerosmith. Au moment de se rendre vers les coulisses, ils croisent deux hommes, fans de l'émission Wayne's World.
Les débuts d'une star
Ces derniers sont des caricatures de geeks, arborant d'énormes lunettes. Ils évoquent des sujets gênants avec Wayne et Garth, qui font tout pour se défaire de cette situation malaisante. À gauche, le premier nerd est interprété par Robert Smigel, acteur issu du Saturday Night Live, tout comme Mike Myers et Dana Carvey.
Quant au second nerd, il est campé par un certain Bob Odenkirk, futur avocat exubérant des séries culte Breaking Bad et Better Call Saul. Il s'agit du premier rôle sur grand écran du comédien, tourné en 1993. La même année, il avait aussi obtenu des petites apparitions dans les séries TV Roseanne et The Jackie Thomas Show.

D'avocat véreux à héros d'action
Après le succès de Breaking Bad et Better Call Saul, Bob Odenkirk s'est illustré au cinéma dans la saga d'action Nobody, dont le second volet vient de sortir dans les salles obscures. L'artiste reprend son rôle de Hutch, père de famille qui va s'attirer de nouveaux ennuis.
Quatre ans après sa malencontreuse altercation avec la mafia russe, il doit toujours 30 millions de dollars à la redoutable organisation et s'efforce de rembourser en enchainant sans répits les contrats d’une liste de criminels à abattre, aussi interminable qu’internationale. Bien qu'il apprécie le caractère intense de son ‘‘travail’’, Hutch se retrouve vite surmené, tout comme sa femme Becca et ils s'éloignent inexorablement l'un de l'autre.
Ils décident donc de partir avec leurs enfants pour une escapade au Wild Bill's Majestic, un parc d’attraction dans l’Arkansas, le seul et unique endroit où Hutch et son frère Harry aient jamais passé de vacances ensemble.
Embarquant son père dans la foulée, Hutch et sa famille débarquent au grand complet dans la petite ville touristique de Plummerville, avec la ferme intention d’y passer du bon temps au soleil.
Mais quand, à la suite d’un incident mineur avec des voyous locaux, la famille se retrouve dans la ligne de mire du directeur du parc aussi corrompu que son shérif est véreux, Hutch va attirer sur lui l’attention de l’esprit criminel peut-être le plus dérangé et le plus sanguinaire qu'il, ou qui que ce soit d’ailleurs, ait jamais rencontré.
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