Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que son pays avait testé avec succès un nouveau missile d'une portée de 3.000 kilomètres appelé Flamingo, et dont la production de masse pourrait débuter au début de l'année prochaine.
"Le missile a été soumis à des essais concluants. Il s'agit actuellement de notre missile le plus performant: il peut parcourir 3.000 kilomètres", a-t-il dit mercredi à des journalistes.
"D'ici la fin décembre ou en janvier-février, sa production de masse devrait être lancée", a-t-il poursuivi.
Dans la nuit, la Russie a lancé 574 drones et 40 missiles, a indiqué l'armée de l'air ukrainienne, un record depuis la mi-juillet, malgré l'intensification des efforts de paix américains. Au moins une personne a été tuée dans l'ouest de l'Ukraine, selon les autorités locales.
Une renconrtre possible avec Vladimir Poutine
Ce jeudi, le président ukrainien s'est dit prêt à rencontrer Vladimir Poutine à condition de trouver un accord sur les garanties de sécurité de Kiev avec les Occidentaux. Il a évoqué plusieurs pistes sur le lieu de cette possible rencontre lors d'un entretien à plusieurs médias dont l'AFP, mentionnant la Suisse, l'Autriche ou la Turquie.
La question de ces garanties de sécurité, réclamées par l'Ukraine pour dissuader la Russie de toute nouvelle agression en cas de paix, est au coeur des efforts diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit lancée en 2022.
À l'issue de la rencontre entre le président ukrainien, son homologue américain et les dirigeants européens, à Washington, la Maison Blanche s'est dit "prête à aider" l'Ukraine. Européens et Américains ont évoqué différentes possibilités allant de garanties similaires au fameux "article 5" de l'Otan au déploiement d'un contingent militaire en Ukraine ou encore d'un soutien en matière de formation, aérien ou naval.
En retour, la Russie a averti mercredi que toute discussion sur les garanties de sécurité que les Occidentaux envisagent de donner à l'Ukraine et qui ne prendrait pas en compte la position de Moscou ne mènerait "nulle part".
Pour mettre fin à son assaut, la Russie réclame notamment que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renonce à intégrer l'Alliance atlantique.
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