Le torchon continue à brûler entre l'Olympique de Marseille et le clan Rabiot. Ce jeudi, dans un entretien à RTL, la mère et agente du milieu de terrain a contesté les propos de Pablo Longoria, qui a évoqué mercredi un "événement d'une violence inouïe" à propos de l'altercation entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe.
"Qu'est-ce que ça veut dire, 'violence inouïe'? Personne n'a été blessé, personne n'est allé à l'hôpital, il n'y a pas eu de nez cassé, pas de lèvres fendues, pas de point de suture, donc je ne comprends pas bien. 'Violence inouïe', je n'y crois pas", a affirmé Véronique Rabiot.
"Comment imaginer qu'il y ait une altercation d'une violence inouïe et que personne n'intervienne?"
Et de poursuivre: "L'altercation? Je ne la conteste pas, et Adrien non plus. Je vais lui laisser la possibilité de raconter lui-même. Ce qui m'étonne, c'est qu'on sait que dans le vestiaire, il y avait le coach et Monsieur Benatia (le directeur sportif de l'OM). Comment on peut imaginer qu'il y ait une altercation d'une violence inouïe et que personne n'intervienne? Je n'y crois pas, et personne n'y croit de toute façon."
Les faits se sont produits vendredi 15 août à l'issue de la défaite contre Rennes (0-1). "Je n'étais pas dans le vestiaire. Mais ce que je peux dire, c'est que tout ce que m'a transmis le staff, sportif et non-sportif, c'est que c'était quelque chose d'inouï, de violent, de très agressif et qui a dépassé toutes les limites", a déclaré Pablo Longoria mercredi, qui a évoqué "un évènement d'une violence extrême".
"Une décision qui protège l'institution, la saison"
D'abord mis à l'écart du groupe, Jonathan Rowe et Adrien Rabiot ont été officiellement placés sur la liste des transferts mardi. Une "décision qui protège l'institution, qui protège la saison", a ajouté le président du club phocéen. Si l'attaquant anglais était déjà sur le départ avant l'altercation, ce choix radical et ferme a eu l'effet d'un véritable coup de tonnerre concernant le Français. Arrivé libre l'été dernier, il était devenu l'un des joueurs clés de l'effectif de Roberto De Zerbi et faisait jusqu'alors l'unanimité auprès de ses dirigeants.
"Il était épanoui à Marseille. On est très surpris", a réagi l’avocat du joueur Romuald Palao, joint par RMC Sport mardi, avant de dénoncer "une histoire un peu montée". "On se sert de l’épisode de vendredi pour évincer Adrien. Pourquoi? Je ne sais pas. Il faut leur demander, il faut leur poser la question."
Des propos qui ont fait réagir Medhi Benatia. "Je ne sais pas quoi répondre à ça. On lui a mis une offre sur la table depuis plus de deux mois et demi, qui était… Je ne sais même pas si quelqu'un à l'Olympique de Marseille a déjà gagné ce salaire-là. (...) Donc, aujourd'hui, se dire qu'on va perdre Adrien Rabiot à dix jours de la fin du Mercato, pour ramener qui ? Au moins au niveau que Rabiot. Je ne dis pas plus fort, parce qu'il n'y a pas… Mais au moins au niveau…(...) C'était une anomalie de signer Adrien Rabiot à l'OM après ce qu'il a fait à la Juventus. Et j'étais très heureux de ça. Mais ça, ça n'excuse pas tout. Ça n'excuse pas tout. Il y a des règles pour tout le monde dans le club. Et tu ne peux pas, comme je l'ai dit, regarder à la tête du client", a répondu le directeur sportif de l'OM dans un entretien exclusif à RMC mercredi.
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