Joyce Jonathan est devenue maman pour la première fois le 2 novembre 2020. L’arrivée de ce premier enfant a tout chamboulé dans la vie de la chanteuse. C’est grâce à sa rencontre avec son compagnon Martial Paoli que l’artiste aujourd’hui âgée de 35 ans a mis ses soucis derrière elle. Ce n’était pourtant pas gagné comme elle l’a fait savoir dans une interview accordée au média Lou.
Il y a quelques années de cela, l’apparence physique de Joyce Jonathan laissait planer des doutes quant au réel état de santé de la chanteuse. Elle avait d’ailleurs suscité l’inquiétude en 2017 en apparaissant très mince en maillot de bain. Si elle n’a rien dit de son combat dans un premier temps, Joyce Jonathan a fini par avouer être atteinte de troubles du comportement alimentaire. Celle qui indiquait être tombée dans l’excès était revenue sur cette période très compliquée pour elle en termes de santé et de bien-être.
10 ans entre anorexie, boulimie et hyperphagie pour Joyce Jonathan
Joyce Jonathan a flirté avec le danger. La raison ? Un régime débuté à l’âge de 22 ans, parce qu’elle avait pris “quelques kilos” : “J’ai maigri de façon miraculeuse, mais je n’avais pas besoin de maigrir autant. Ce qui a déclenché mon trouble du comportement alimentaire, c’est vraiment ce régime. Ça a duré dix ans. Dix ans entre anorexie, boulimie, hyperphagie. J’ai quand même fait mon poids simple à mon poids double. 34 kg au plus maigre, et j’ai fait jusqu’à 74 kg. Donc quand je faisais mon poids double, on se disait que j’étais plutôt grosse. Quand je ne mangeais pas, j’avais très faim. Et quand tu as la dalle, tu as envie de manger démesurément.”
Durant de nombreuses années, Joyce Jonathan s’est donc affamée tout en cédant à des pulsions qu’elle n’arrivait pas à contrôler. “Je rentrais chez moi, je m’arrêtais au restaurant d’en bas en faisant style que je n’avais pas dîné, j’avais trop faim alors que je venais de dîner et que j’avais déjà pris un dessert bien comme il fallait. Je prenais deux desserts à emporter dans ce restaurant. Le temps qu’ils préparent le dessert, c’est un peu une excitation. Il faut que tu répondes à ton excitation de façon immédiate. Donc j’étais en mode ‘ça en est où’ ? J’avais l’air d’une folle, et en plus de ça, je sais que les gens pouvaient me reconnaître en tant que chanteuse, c’était la super méga honte d’attendre mes desserts comme une droguée.”
C’est finalement la rencontre avec le père de sa fille qui a été un déclic et qui lui a permis d’aller mieux : “Il m’a regardée et je me suis dit : ‘Il y a quelqu’un qui peut s’intéresser à moi en dehors de toute considération du poids'. À partir du moment où ça a vraiment marché, on a eu envie de faire un enfant. Je n’ai pas eu mes règles pendant cinq ans parce que j’étais trop maigre et parce qu’après j’étais complètement déréglée. Je ne savais même pas si ça allait fonctionner. Et à partir du moment où on décide en tout cas d’avoir un enfant, c’est le lendemain que je tombe enceinte. Donc ça passe hyper vite. Et tout de suite il y a eu un reset. Je me suis dit ‘j’ai besoin de faire du bien à mon corps.’” La source de son bonheur porte donc aujourd’hui deux noms : celui de Martial et celui du fruit de leur amour, Ghjulia.
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