Selon François Bayrou, ce sont les grands vainqueurs du "chaos" économique et politique actuel. Sur TF1 ce mercredi 27 août, le Premier ministre a pointé "le confort des boomers qui (...) considèrent que tout va très bien".
François Bayrou, dont les jours à Matignon sont comptés, estime que "si on crée le chaos", "les premières victimes, ce seront les plus jeunes des Français à qui devront payer la dette pendant toute leur vie". "Et on a réussi à leur faire croire qu’il fallait encore l’augmenter", poursuit le chef du gouvernement.
"Tout ça pour le confort de certains partis politiques et pour le confort des boomers (...) qui de ce point de vue-là considèrent que tout va bien", déplore François Bayrou.
Ce mercredi, le Premier ministre a décrit de nouveau une situation "suffisamment grave" pour que "le gouvernement entame sa responsabilité". Mais, François Bayrou ne ferme pas la porte à un accord sur le budget, se disant prêt à "ouvrir toutes les négociations nécessaires" et à "discuter mesure par mesure" avec les forces politiques.
François Bayrou dénonce "l'assemblage" des forces d'opposition
Le Premier ministre va recevoir les chefs de parti et les présidents de groupe ce lundi. "Ma conviction est qu'il faut qu'il y ait un accord, nous ne pouvons pas passer en force", a estimé François Bayrou sur TF1 ce mercredi soir, rappelant qu'il "reste 12 jours" avant le vote de confiance, ce qui est "très très long pour parler".
Le Parti socialiste, le Parti communiste, La France insoumise et le Rassemblement national ont annoncé qu'ils n'accorderont pas leur confiance à François Bayrou, le 8 septembre prochain. Cela devrait suffire pour provoquer la chute de François Bayrou à Matignon et du gouvernement. Le Premier ministre a dénoncé ce mercredi "l'assemblage" entre ces partis, alors "qu'ils sont antagonistes sur tous les sujets".
"C’est cet assemblage-là qui dit: 'nous allons renverser le gouvernement'. Est-ce que c’est bien pour la France?", s'interroge le chef du gouvernement, qui invite "les parlementaires à réfléchir" à "l'addition des voix" entre "l'extrême droite et l'extrême gauche". Mais François Bayrou est lucide sur sa situation, puisqu'il estime ce mercredi ne pas pouvoir "'aujourd'hui, a priori" obtenir la confiance des députés.
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