Donald Trump ordonne ce vendredi 1er août l'envoi de deux sous-marins nucléaires en réponse à des commentaires "provocateurs" venant de Russie. "Les mots sont très importants et peuvent souvent avoir des conséquences inattendues", écrit-il sur son réseau social Truth Social.
Les bâtiments seront déployés "dans les zones concernées", précise le dirigeant américain, sans apporter plus de précisions.
"Ce que fait la Russie est dégoûtant"
Il s'agit d'une réponse aux "déclarations hautement provocatrices de l'ancien président russe Dmitri Medvedev". Ce dernier a notamment déclaré que "chaque nouvel ultimatum est une menace et un pas vers la guerre". Un peu plus tôt au cours du mois de juillet, l'ancien locataire du Kremlin, habitué aux sorties houleuses, a suggéré de "lancer des frappes préventives" contre l'Occident.
Le président américain Donald Trump a donné en juin un délai de 50 jours à son homologue russe Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre sous peine de sanctions, avant de le réduire cette semaine à dix jours, soit jusqu'à vendredi prochain.
Le locataire de la Maison Blanche a dit envisager des sanctions "secondaires", c'est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou.
Ce jeudi, le président américain a condamné les récents bombardements russes contre Kiev. Une attaque de drones et missiles sur la capitale ukrainienne a fait au moins 16 morts et plus de 150 blessés ce jeudi.
"La Russie, je trouve que ce qu'elle fait est dégoûtant. Je trouve très triste ce que fait la Russie", a déclaré Donald Trump ce jeudi soir.
Ces dernières semaines, les frappes russes contre le territoire ukrainien se sont multipliées. En juillet, Moscou a lancé davantage de drones contre l'Ukraine que lors de n'importe quel autre mois depuis le début de l'invasion en février 2022.
Le président russe Vladimir Poutine a malgré tout assuré vendredi vouloir une "paix durable" en Ukraine, son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky l'appelant, en réponse, à se rencontrer pour négocier. Parmi les exigences du Kremlin, la cession de quatre régions du sud et de l'est de l'Ukraine, ainsi que de la Crimée, la "démilitarisation" du pays et son renoncement à rejoindre l'Otan, ce que Kiev juge inacceptable.
La Russie et l'Ukraine ont tenu trois sessions de pourparlers directs menés par des équipes de négociateurs, sans parvenir à de réelles avancées vers un accord de paix.
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