À l’approche du procès de Cédric Jubillar pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, "Paris Match" a fait la description détaillée et perturbante de la maison du suspect numéro 1 dans cette affaire qui continue de faire couler beaucoup d’encre et d’intriguer les Français.
Principal suspect dans la disparition de sa femme Delphine Jubillar, suite aux indices récoltés durant l’enquête, Cédric Jubillar est en détention à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse.
C’est durant la nuit du 15 au 16 décembre 2020 que Cédric Jubillar a appelé la gendarmerie pour signaler la disparition de sa femme, avec laquelle il était en instance de divorce. Les affaires de la mère de famille de 33 ans étaient encore sur place, affaiblissant alors l’idée d’un départ intentionnel en pleine nuit. Rapidement, Cédric Jubillar, peu impliqué dans les recherches pour trouver sa femme, devient le suspect numéro 1 dans cette affaire qui n’a pas encore révélé tous ses mystères.
La maison de Delphine et Cédric Jubillar surnommée "Beyrouth"
Au 19 rue Yves Montand, à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, la maison de Cédric Jubillar semble sinistre, à l’image de l’affaire qui attise toutes les curiosités. Car, comme le révèle Paris Match dans son dernier numéro, pour atteindre le domicile, il faut alors "escalader [...] un terrain en pente, boueux, supposé être un jardin, mais jonché d’herbes hautes et de ronces, de parpaings, de ferraille et de planches d’où dépassent de gros clous. Se faufiler entre des pots de peinture rouillés, des bassines trouées et des bâches humides". Une fois au pas de la maison, la vision est tout aussi saisissante avec "un amoncellement de chaussures et de pantoufles sales, élimées. Des jouets cassés". À l’intérieur, "des fils électriques dénudés sortent d’un peu partout", rendant l’endroit possiblement dangereux pour Louis et Elyah, les enfants de Delphine et Cédric Jubillar, comme s'en inquiétaient les voisins. Le danger était aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de la maison. Nos confrères parlent alors d’un "foutoir indescriptible" surnommé "Beyrouth" par les habitants du lotissement de la Maurélié. Cette maison en construction, Cédric Jubillar n’a pas pu la terminer.
Cette vie, Delphine commençait à en avoir assez, comme a pu le révéler un SMS qu’elle lui avait envoyé en 2017 : "Vie de bidochon, maison de bidochon, voiture de bidochon... Je n’en peux plus", avait alors écrit l’infirmière. Elle finit par vouloir divorcer de celui qui ne parvenait pas à trouver un CDI et était tombé dans les addictions aux jeux en ligne et au CBD. Cédric Jubillar est, devant témoins, jusqu’à menacer de la tuer pour ne pas la perdre.
Malgré tout, il continue de clamer son innocence et a parlé de "mots en l’air" pendant l’instruction. Celui qui n’a pas manqué de jouer de provocations tout au long de cette affaire a retrouvé l’amour auprès de Séverine, quatre mois après la disparition de Delphine. Sa nouvelle compagne s’était installée dans sa maison et s’était occupée des enfants avant que le couple ne se sépare après deux mois de romance.
Le procès pour le meurtre de son épouse s’ouvre le 22 septembre prochain.
Cédric Jubillar reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au jugement de cette affaire.
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