Après un ultimatum avorté envers Moscou pour mettre fin à la guerre en Ukraine, Donald Trump attend Vladimir Poutine de pied ferme. Les deux dirigeants ont choisi l'Alaska pour se rencontrer et discuter de la sécurité internationale, sans que Kiev ait été invité à la table des débats. Une exclusion qui inquiète Zelensky et ses alliés, car Trump a déjà fait état d'éventuels « échanges » de territoires avec la Russie. Des négociations âpres que le président des États-Unis mènera avec une équipe d'experts en sécurité internationale réduite, selon le Financial Times.
Depuis le début de son mandat en janvier, le locataire de la Maison-Blanche a en effet drastiquement fait chuter le nombre d'experts en politique étrangère et en sécurité nationale chargés de le conseiller. Aux licenciements s'ajoute une vague de démissions et de départs volontaires. Résultat : 25 % des agents du service extérieur ont été évincés, selon Eric Rubin, ancien diplomate et président de l'American Foreign Service Association (AFSA), le syndicat qui représente les diplomates américains.
À LIRE AUSSI Pour le prix Nobel de la paix, Trump est-il prêt à tout, y compris au pire ? Ainsi, Donald Trump n'a plus « une seule personne chargée de la politique qui connaisse la Russie et l'Ukraine pour le conseiller », analyse Eric Rubin, qui fait savoir que les postes clés de l'administration liés à la Russie et l'Ukraine sont laissés vacants.
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