À 50 ans, elle doit se faire retirer 7 organes à cause d'un cancer de stade 4, les médecins jugeaient les examens inutiles

Date: Category:Français Views:1 Comment:0


Louise Altese-Isidori ne soupçonnait pas ce qu'il se passait dans son corps. "Tout le monde me complimentait, me disant que j'étais en pleine forme. Pendant ce temps, j'étais rongée par le cancer", se souvient-elle, citée par le New York Post. Un jour, son médecin spécialisé en fertilité lui recommande de réaliser une échographie transvaginale tous les six mois. Mais un autre médecin trouve cela inutile. Elle décide alors de faire cet examen une fois par an.

En octobre dernier, lors d'une consultation gynécologique de routine, son médecin repère un gros kyste sur son ovaire alors qu'elle n'avait rien senti. Des résultats assurent qu'il n'est pas cancéreux. Toutefois, le kyste persiste. Elle suit alors les conseils de son médecin et procède à l’ablation de ses ovaires. Lors de l'intervention chirurgicale au mois de décembre, le médecin constate immédiatement qu'elle souffre d'un cancer. Une biopsie confirme alors le diagnostic : elle souffre d'un cancer de l'ovaire de stade 4B, la forme la plus avancée de la maladie, ce qui signifie qu'elle s'était déjà propagée à des organes éloignés.

LIRE AUSSI >> "Je suis médecin et ces quatre symptômes sont à surveiller, ils peuvent indiquer un cancer de l'ovaire"

Le 15 janvier, elle subit une nouvelle intervention chirurgicale et se voit retirer sept organes. La mère de famille n'a plus de rate, d'appendice, de vésicule biliaire, d'utérus, d'ovaires et de trompes de Fallope. Le chirurgien retire également la paroi de son estomac car tous ces organes étaient criblés de cancer. L'équipe médicale parvient à épargner une partie de son foie et de son côlon. Toutefois, elle doit utiliser un sac de colostomie attaché à une petite ouverture dans le bas de son abdomen par laquelle les déchets s'évacuent de son corps.

"Je suis techniquement en rémission"

Une semaine plus tard, elle débute une chimiothérapie. Au fil du temps, elle s'est adaptée à la vie avec une poche de colostomie. "Au début, je portais un jogging, mais finalement, je me suis dit : 'Tu sais quoi ? Tant pis. Je vais m'habiller'". Récemment, elle a subi une intervention chirurgicale pour retirer sa poche de colostomie.

PUBLICITÉ

Des examens ont apporté une bonne nouvelle, son taux de CA 125, qui mesure une protéine souvent élevée chez les femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire, était revenu à la normale. "Je suis techniquement en rémission. Mes cheveux commencent à repousser et je me sens bien", a-t-elle déclaré. Une victoire qu'elle célèbre avec ses proches dont son fils de 8 ans et sa mère de 94 ans. Avant de conclure : "Je ne veux pas baisser ma garde, j'ai l'impression qu'il y a des yeux maléfiques qui se cachent quelque part et qui me surveillent".

LIRE AUSSI >> À 14 ans, elle se plaint de maux de ventre et de dos, les médecins évoquent des douleurs menstruelles... Elle souffre en réalité d'un cancer de l'ovaire

Aujourd'hui, elle veut sensibiliser le grand public. "Je veux redéfinir le visage du cancer de stade quatre. Je veux que les gens sachent qu'on peut encore vivre pleinement, même avec une poche de colostomie." Pour un dépistage efficace, elle recommande également aux femmes de subir une échographie transvaginale annuelle, même si elles ne sont pas ménopausées. En France, le cancer de l’ovaire est diagnostiqué chez environ 4 500 femmes par an en France.

Comments

I want to comment

◎Welcome to participate in the discussion, please express your views and exchange your opinions here.