Le 7 octobre 2023, Eliya Cohen pensait assister à un simple festival de musique. À l’aube, les roquettes et l’assaut des commandos palestiniens ont transformé la fête en massacre. Avec sa compagne, Ziv Abud, il a trouvé refuge dans un abri antiaérien avec une trentaine d’autres personnes.
Les commandos du Hamas ont alors jeté des grenades dans l’abri, tuant ceux qui se trouvaient en première ligne. Cohen et sa compagne se sont cachés sous des cadavres pour tenter de survivre mais ont finalement été séparés lors de l’assaut du commando tuant la plupart des festivaliers présents dans l’abri dont le neveu de Eliya Cohen, et l’un de ses amis.
Alors qu’il était blessé à la jambe, les membres du Hamas l’ont chargé à l’arrière d’un pick-up et le jeune homme est rentré dans Gaza en étant persuadé que son épouse était morte. « J’étais persuadé qu’elle était morte. Il n’y avait aucune chance qu’elle survive à ça », se souvient-il dans son interview à CNN.
Gaza, une véritable « apocalypse »
L’ancien otage raconte ensuite avoir passé 505 jours en captivité, enchaîné dans des tunnels souterrains. Il partageait un morceau de pita et une boîte de conserve par jour avec d’autres prisonniers. « Je me suis lavé une fois tous les deux mois, je n’ai pas brossé mes dents pendant un an », confie-t-il. Au fil des mois, il a enduré la faim, les douleurs physiques et l’humiliation de la promiscuité forcée.
Au cours de sa détention, il a retrouvé Hersh Goldberg-Polin, amputé d’un bras après l...
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