Après chaque sommet international, c’est la même histoire qui se répète. Les caméras des télévisions du monde entier se braquent sur les leaders présents, et lorsque celles-ci s’arrêtent sur Meloni, la Première ministre italienne régale les téléspectateurs avec des expressions faciales et des grimaces singulières, qui, promptement, iront nourrir blagues, montages et autres memes sur les réseaux sociaux. La dernière rencontre aux États-Unis en présence de Donald Trump et Volodymyr Zelensky, ce lundi 18 août, n’a pas fait exception.
“Lors du sommet de Washington de lundi, les expressions faciales de Giorgia Meloni étaient un véritable bonheur à observer, se délecte The Spectator, qui consacre un savoureux billet aux mille visages de Meloni. Que ce soit ses yeux levés au ciel lors des interventions pompeuses et interminables du chancelier allemand ou son air renfrogné permanent avec les bras résolument croisés dans le Bureau ovale, elle est très douée pour faire comprendre à tout le monde ce qu’elle ressent – et voler la vedette aux autres, même quand elle est entourée des cabotins de la pire espèce.”
Parmi les “victimes” préférées des expressions de la Première ministre transalpine figure sans doute Emmanuel Macron, avec qui les rapports n’ont jamais été très détendus. “Elle déteste le président français et ça se voit, assure l’hebdomadaire britannique. Elle passe son temps à lui jeter des regards assassins et le regarde comme s’il n’était qu’une chose dégoûtante sur laquelle elle venait juste de marcher.” Une sorte d’autopsie psychologique de la gestuelle de Meloni que ce média conservateur justifie par une autre analyse, portant sur le caractère national cette fois :
“Les Italiens ne sont guère réputés pour leur capacité à réprimer leurs expressions faciales ou à dissimuler ce qu’ils pensent vraiment. À cet égard, ils sont particulièrement bien représentés par leur Première ministre, Giorgia Meloni.”
Ainsi, la presse internationale veut voir dans les grimaces de la Première ministre une indication de ses préférences pour tel ou tel politique, ou, du moins, de ses doutes lorsqu’une ou un interlocuteur exprime une pensée qu’elle ne partage pas.
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