A Washington, Donald Trump a déclaré lundi que « beaucoup d’Américains aimeraient avoir un dictateur », lors d’une conférence de presse improvisée et prolongée dans le Bureau ovale. « Je n’aime pas les dictateurs. Je ne suis pas un dictateur. Je suis un homme doué de beaucoup de bon sens et intelligent », a-t-il ajouté.
Le président a défendu sa décision d’envoyer la Garde nationale dans les rues de Washington pour des opérations de maintien de l’ordre. « Vous envoyez l’armée et, au lieu de vous féliciter, ils vous accusent de prendre d’assaut la république », a-t-il affirmé.
Un décret contre le brûlage du drapeau
Au cours de cette intervention, Donald Trump a également signé un décret punissant toute personne brûlant un drapeau américain. « Si vous brûlez un drapeau, vous aurez un an de prison, sans libération anticipée », a-t-il déclaré. Par ailleurs, tout détenteur de visa qui commettrait une infraction avec le drapeau se verra retirer son visa. Ces mesures contredisent un arrêt de la Cour suprême de 1989, qui avait reconnu cet acte comme protégé par la liberté d’expression.
Donald Trump a aussi indiqué vouloir rebaptiser le ministère de la Défense en « ministère de la guerre », reprenant une appellation en vigueur entre 1789 et 1949. « Défense, c’est trop défensif, et nous voulons aussi être offensifs », a-t-il affirmé, en suggérant qu’il pourrait procéder sans bénéficier de l’aval du Congrès.
Attaques contre des gouverneurs démocrates
Le président a critiqué plusieurs (...)
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