Après des vacances (studieuses) au fort de Brégançon, Emmanuel Macron prend la parole. À 13 jours du vote de confiance qui menace de faire tomber François Bayrou et son gouvernement, le chef de l’État reconnaît dans un entretien au JDNews, sa part de responsabilité dans l’explosion de la dette publique, tout en appelant désormais à « économiser et travailler pour rembourser ».
Affaibli sur la scène nationale, le président partage avec l’hebdomadaire ses priorités à fort penchant internationales pour la fin de l’année 2025 : « Guerre en Ukraine et défense européenne, situation humanitaire à Gaza et chemin politique pour la Palestine, tarifs américains risquant de peser sur notre industrie et nos emplois ».
Toutefois, alors que - comme Michel Barnier l'an passé - François Bayrou doit tenter de survivre au mur budgétaire de la rentrée, Emmanuel Macron a choisi de défendre son bilan économique depuis sa première élection en 2017.
Revenant sur l’accumulation des déficits de la France depuis 1981, il avance : « Quand on analyse l’augmentation de la dette, on s’aperçoit qu’elle a augmenté de 2,3 points de PIB par an pour le président Mitterrand, de 0,9 point pour le président Chirac, de 5,3 pour le président Sarkozy et de 1,4 pour le président Hollande. Depuis 2017, nous sommes autour de 1,7 point de PIB par an avec une pandémie (le Covid), le retour de la guerre en Europe pour la première fois depuis des décennies (la guerre en Ukraine) et une inflation historiquement haut...
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