Une nouvelle forme d’arnaque bancaire inquiète les experts en cybersécurité : le « carding ». Cette technique, repérée par Capital, consiste à utiliser les données bancaires de victimes à leur insu pour effectuer de petites transactions. De faibles prélèvements suffisamment discrets pour passer inaperçus. C’est là toute la perfidie du procédé. Sur la durée, les escrocs peuvent ainsi vider un compte sans alerter immédiatement la banque ou le titulaire.
Pour obtenir ces précieuses informations, les pirates emploient différentes méthodes. L’hameçonnage reste l’un des moyens les plus répandus. Il consiste à créer de faux sites ou de fausses adresses mails, imitant celles des institutions de confiance, comme des banques ou des services publics, pour tromper l’utilisateur. Les fausses applications sont également en plein essor, capables de siphonner les données dès leur installation.
Face à ces menaces, il est fortement recommandé de ne jamais cliquer sur des liens suspects, ni de sauvegarder ses coordonnées bancaires sur des sites marchands. En cas de doute, mieux vaut bloquer sa carte sans attendre. Selon une étude du spécialiste Kaspersky, près de 2,3 millions de données bancaires françaises circulent actuellement sur le dark web. Cela n’arrive donc pas seulement aux autres.
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