L'histoire, rapportée par le Journal of Surgical Case Reports, est à peine croyable. En Tanzanie, alors qu'ils opéraient un homme pour un écoulement au niveau du mamelon, les médecins de l'hôpital national de Muhimbili ont découvert un énorme couteau bloqué dans la poitrine du patient.
Lacéré au visage, au dos et à la poitrine
Tout a commencé lorsque l'homme âgé de 44 ans, dont l'identité n'a pas été révélée, se rend aux urgences après avoir constaté un écoulement purulent sous son mamelon droit. Une fois sur place, les médecins se montrent perplexes quant au diagnostic car l'homme ne présente aucune douleur thoracique. Pas de fièvre ni de toux, et aucune difficulté respiratoire. À part cet écoulement, rien ne semble anormal. Et puis, le quadragénaire se met à parler d'un évènement en particulier survenu des années plus tôt. Lors d'une rixe, l'homme raconte avoir accusé plusieurs coups violents, lacéré au visage, au dos et surtout à la poitrine. À l'époque pris en charge par des médecins, l'homme s'en était sorti sain et sauf. En apparence...
"Une grande lame de couteau" bloquée dans sa poitrine
Toujours d'après son récit, depuis cette altercation, le quadragénaire a vécu sans incident. Jusqu'au jour où il remarque un écoulement sous son mamelon. Intrigués par cette histoire, les médecins de l'hôpital national de Muhimbili décident de lui faire passer une radiographie pulmonaire. Et là, surprise : les images révèlent la présence d'une "grande lame de couteau" logée dans la poitrine du patient. L'histoire ne s'arrête pas là puisque, par miracle, le couteau a traversé l'omoplate droite de l'homme en épargnant ses organes vitaux. L'écoulement purulent a été provoqué par les tissus qui commençaient à nécroser. Opéré dans la foulée, le quadragénaire est resté sous surveillance médicale pendant une dizaine de jours, avant de reprendre sa vie normalement, allégé d'une lame de couteau.
En France, une femme expulse un gant et cinq compresses après une opération
Une affaire qui en rappelle une autre bien plus dramatique qui s'est déroulée en France en 2018. À la suite d'une intervention chirurgicale pour une ablation de l'utérus, Sylvie, une Marseillaise alors âgée de 48 ans, ressent "une très forte douleur" à son réveil. Après en avoir été informé, le chirurgien la qualifie de "douillette". De retour chez elle, Sylvie constate que son état empire. En proie à "des contractions", elle sent que quelque chose cherche à sortir de son corps, comme elle le racontera à France Info : "Une douleur atroce. J'ai subi un accouchement." En effet, Sylvie "expulse" un gant et cinq compresses oubliées par le chirurgien, lequel n'exprimera aucun regret : "Il me dit qu'il ne comprend pas, qu'il est surpris et qu'apparemment, il remettrait la faute sur le personnel médical". La Marseillaise a depuis porté plainte contre le praticien.
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