
Tout s'est joué en une visioconférence. Comme le rappelle Le Canard enchaîné, les dirigeants européens et Donald Trump s'étaient réunis le dimanche 17 août, sans Volodymyr Zelensky. Emmanuel Macron, depuis le fort de Brégançon, le lieu de villégiature historique des présidents de la République français, avait alors pu assister à la fanfaronnade du président américain.
« J'ai été très bon pour arrêter les guerres », se félicitait ce dernier, citant la paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, entre le Cambodge et la Thaïlande, le Rwanda et le Congo, entre autres supposés faits d'armes. Dans le même temps, et dans un inattendu accès de modestie, il a tout de même avoué que la guerre en Ukraine « est difficile à arrêter ». Tout en récoltant les lauriers de la venue de Vladimir Poutine en Alaska : « C'était très difficile pour lui. »
À LIRE AUSSI Comment a réagi Emmanuel Macron au sommet de Washington pour l'UkraineÀ cette autosatisfaction succéda, selon l'hebdomadaire, la flagornerie de ses interlocuteurs, notamment du secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte : « Vous étiez le seul à être capable d'obtenir une réunion comme celle-ci », lui a-t-il ainsi lancé. Emmanuel Macron a été parmi les derniers à s'exprimer lors de cette réunion et n'a pas manqué de reprendre le président américain.
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