"Elle aurait donné sa vie pour les autres": une proche rend hommage à la propriétaire tuée dans l'incendie de son gîte en Charente

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C'est un geste héroïque réalisé par Danielle Pothuaud. Cette dernière est la propriétaire du gîte, ravagée par les flammes à Montmoreau, en Charente ce mardi 29 juillet. Un incendie qui a fait cinq morts, après la découverte d'un dernier corps.

Lorsque la structure a pris feu, elle s'est rendue à l'intérieur pour porter secours aux résidents, des adultes handicapés. Danielle Pothuaud, 68 ans, n'est toutefois pas parvenue à sortir du bâtiment en flammes.

Cette action "n'étonne pas" Catherine Follet, président de l'association Corps et Ânes qui collabore depuis des années avec Danielle Pothuaud et ses résidents handicapés. "Elle aurait donné sa vie pour les autres, c'est ce qu'elle a fait", explique-t-elle.

"Sa priorité, c'était leur sécurité"

À BFMTV, elle décrit "quelqu'un de joyeux" dévoué à sa profession qui "était le cœur" de son quotidien. "C'était pas son métier, c'était sa passion", se souvient-elle. Elle était "comme une mère pour eux" puisqu'elle était la "cheffe d'orchestre de l'organisation des séjours".

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"Les personnes handicapées pour elle c'était sa vie", raconte Catherine, se souvenant au passage d'une personne avec qui "on rigolait beaucoup".

"Très affectée" au lendemain de l'incendie, elle raconte "être triste", "en état de sidération" et "impuissante". "Ce gîte était le projet de leur couple" avec "l'objectif de donner des sourires". "Son mari, qu'est-ce qu'il va faire?", s'interroge Catherine Follet, qui connaît le couple depuis 2013.

À ce stade, l'origine du sinistre reste indéterminé". "Ce gîte n'était "pas soumis à déclaration ni à contrôle de commission de sécurité", puisqu'il recevait moins de 16 personnes handicapées, mais il "avait été visité par les services de l'État il y a deux ans et avait reçu un avis favorable", a indiqué le secrétaire général de la préfecture et sous-préfet d'Angoulême, Jean-Charles Jobart.

"Sa priorité, c'était leur sécurité. Elle faisait son maximum pour qu'ils soient dans les meilleures conditions", note Catherine Follet. Une enquête a été ouverte et confiée aux gendarmes de la brigade de recherche d'Angoulême.

Article original publié sur BFMTV.com

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