À 63 ans, il commence à sentir des odeurs étranges et s'en inquiète, c'était le signe d'un cancer incurable

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Pendant plusieurs mois, Steve Turnbull sent des odeurs étranges sans raison apparente. Lors du nouvel an 2024, il vomit subitement après avoir goûté une sauce. "Quelques jours après l'incident de la sauce, j'ai soufflé une bougie et j'ai été frappé par une étrange odeur de barbe à papa. Puis j'ai été à nouveau malade. C'est devenu une habitude", raconte l'homme de 63 ans cité par Mirror. Et de compléter : "J'avais aussi des problèmes de vue. À cette époque, on m'a adressé vers un gastro-entérologue. Nous ne savions pas ce qu'il se passait".

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Au fil du temps, il commence à trouver étrange de sentir des odeurs particulières puis de vomir subitement. Il consulte son médecin généraliste qui pense qu'il s'agit d'une migraine. Il lui prescrit un médicament mais cela ne fonctionne pas. Quelques mois plus tard, les choses s'aggravent lors du mariage de sa fille. "J'ai prononcé un discours et je l'ai accompagnée jusqu'à l'autel. Le soir venu, je perdais l'équilibre, j'avais des difficultés à articuler et un côté de ma bouche s'est figé. Je ne bois pas, alors tout le monde savait que quelque chose n'allait pas." Dans un premier temps, les médecins ont suspecté un accident vasculaire cérébral.

Des odeurs étranges

La réalité est toute autre. Une IRM réalisée en juin 2024 dévoile la présence d'une tumeur cérébrale de la taille d'une balle de tennis de table. Il reçoit alors un diagnostic de glioblastome. "Le diagnostic d'une tumeur cérébrale agressive était une réalité terrifiante. Si mon histoire aide quelqu'un à exiger un scanner lorsqu'il ressent quelque chose d'anormal, elle mérite d'être racontée. Ces premiers symptômes, comme des odeurs étranges et des nausées soudaines, pourraient parler à d'autres personnes."

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Le 12 juillet, il réalise une intervention chirurgicale qui vise à retirer la plus grande partie possible de la tumeur. "Ils ont été honnêtes dès le début. L'objectif n'était pas de me guérir, mais de réduire la tumeur, de gérer les symptômes et de prolonger la stabilité. Alors que nous pensions que la situation s'améliorait, l'anatomopathologie a confirmé que j'étais atteint d'un glioblastome, une forme agressive et cancéreuse de tumeur cérébrale." Au total, il suit 30 séances de radiothérapie et une chimiothérapie pour contrôler la taille de la tumeur. "Cette tumeur ne disparaîtra pas, mais nous ne baissons pas les bras. Je ferai tout ce qu'il faudra – des essais cliniques, des voyages, n'importe quoi – pour aider les autres à l'avenir."

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D'après les chiffres relayés par l'Université d'Angers, quelque 3 500 nouveaux cas de glioblastome sont diagnostiqués en France chaque année. Cette tumeur cérébrale représente la forme la plus fréquente et la plus agressive des tumeurs malignes du cerveau.

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