646 actes antisémites recensés en France depuis début 2025, en baisse par rapport à l'année dernière

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La tendance est à la baisse par rapport aux années précédentes, mais plus de 600 faits ont été recensés au cours du premier semestre 2025. D'après les chiffres du ministère de l'Intérieur communiqués ce lundi 25 août, 646 actes antisémites ont été dénombrés durant les six premiers mois de l'année.

Le ministère de l'Intérieur a comptabilisé 99 actes antisémites en janvier, 98 en février, 96 en mars, 88 en avril, 126 en mai et 139 en juin. Près de deux tiers de ces faits (422) étaient des atteintes aux personnes, les 224 autres consistant en des atteintes aux biens.

Une baisse de 27% par rapport à 2024

Ce chiffre constitue une baisse de 27% par rapport à la même période l'année dernière. De janvier à juin 2024, 891 actes antisémites avaient été décomptés par le ministère de l'Intérieur.

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Sur l'ensemble de l'année 2024, 1.570 faits de ce type avaient été dénombrés, contre 1.676 en 2023, une année marquée par une très forte hausse des actes antisémites en France après les attaques du 7-Octobre menées par le Hamas en Israël. "Le 7-Octobre a servi d'appel mondial lancé au passage à l'acte antisémite", affirmait en début d'année Yonathan Arfi, le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) , à l'AFP.

Ce week-end, l'ambassadeur des États-Unis en France, Charles Kushner, s'en est directement pris à Emmanuel Macron, sur le sujet. Dans une lettre adressée au président de la République, le diplomate a exprimé "sa profonde inquiétude face à la flambée de l'antisémitisme en France et à l'absence d'action suffisante de (son) gouvernement pour le combattre".

La lutte "sans ambiguïté" du gouvernement

Des propos jugés "inacceptables" par le ministère des affaires étrangères. En réponse, le Quai d'Orsay a convoqué Charles Kushner ce lundi 25 août. "Le combat du gouvernement français est sans ambiguïté face à l'antisémitisme", a martelé Aurore Bergé, ministre chargée de la lutte contre les discriminations, sur Europe 1-CNews. "Le sujet est trop grave. Il est trop important à mon avis, pour être pris à partie dans des enjeux diplomatiques."

Il y a quelques jours, c'est le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qui avait accusé Emmanuel Macron "d'alimenter le feu antisémite" en se prononçant pour une reconnaissance de l'État palestinien. La présidence français avait jugé une telle analyse "erronée" et "abjecte".

Article original publié sur BFMTV.com

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