
Cela devait être un examen bénin. À 22 ans, Leticia Paul réalise un scanner avec produit de contraste à l'hôpital régional d'Alto Vale à Rio do Sul (Brésil). Cet examen était demandé à cause d'antécédents de calculs rénaux, raconte le magazine People. La jeune diplômée en droit a été victime d'une grave réaction allergique lors de cet examen de routine. En effet, elle a fait un choc anaphylactique lié à l'utilisation du produit de contraste nécessaire à cet examen.
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Rapidement intubée et transportée à l'hôpital, elle décède moins de 24 heures après l'examen. "Nous saisissons cette occasion pour réaffirmer notre engagement envers l'éthique, la transparence et la sécurité des soins de santé, en soulignant que toutes les procédures sont menées conformément aux protocoles cliniques recommandés", assure l'hôpital dans une déclaration officielle relayée par les médias locaux.
Une réaction allergique
Comme l'explique l'Assistance publique des hôpitaux de Paris sur son site internet, "l’anaphylaxie est une réaction allergique hyper-aiguë. Elle est le résultat d’une réaction immunitaire inappropriée suite à l’introduction dans l’organisme d’un antigène habituellement inoffensif". Cette réaction peut être provoquée par de nombreuses substances comme des antibiotiques, des aliments, un venin d'insecte ou encore une substance utilisée lors d'une anesthésie. Cette réaction allergique exacerbée peut entraîner la mort.
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L'Inserm rapporte que la fréquence d’apparition de choc anaphylactique lié à l'utilisation des curares (les médicaments utilisés durant les anesthésies générales pour provoquer un relâchement musculaire) est d’un cas pour 10 000 à 20 000 opérations, ce qui représente environ 3 à 5 chocs par semaine sur la région parisienne.
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