Le fentanyl va-t-il bientôt ne plus être la drogue derrière la crise des opioïdes que connaissent les États-Unis ? D'autres molécules encore peu connues du grand public font des ravages outre-Atlantique, et se répandent sans que les autorités ne parviennent à endiguer leur développement. Responsables, déjà, de la mort de centaines de personnes, les nitazènes sont 40 fois plus puissants que le fentanyl – qui est, quant à lui, derrière presque 70 % des morts par overdose dans le pays, avec quelque 200 morts chaque jour.
Et il n'y a pas que les États-Unis que les nitazènes inquiètent. L'Europe leur porte elle aussi une attention particulière. L'année dernière, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) les ajoutait à sa liste et leur production, leur vente et leur usage étaient interdits en France. Un récent article du Wall Street Journal précise que l'Europe est d'ailleurs en première ligne face à l'arrivée de ce produit de synthèse sur les marchés des opioïdes.
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La Grande-Bretagne et plusieurs États baltes sont notamment concernés : au moins 400 personnes sont mortes d'overdoses par nitazènes en 18 mois au Royaume-Uni, sur une période allant jusqu'en janvier 2025. En Écosse, la population affiche le taux de mortalité par overdose par habitant le plus élevé d'Europe : les nitazènes ont été impliqués dans 150 à 200 décès liés à la drogue au cours des deux [...] Lire la suite
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