Habitué à évoluer à des hauteurs extrêmes en raison de son métier de spationaute, Thomas Pesquet est cette fois-ci parti dans les grandes profondeurs. Le compagnon d'Anne Mottet a récemment réalisé un rêve vieux de 14 ans, comme il l'a lui-même révélé le jeudi 7 août 2025 sur son compte Instagram.
Devenu une véritable star en France et à travers le monde ces dernières années, Thomas Pesquet s'est fait connaître du grand public grâce à son métier de spationaute. Pour rappel, le compagnon d'Anne Mottet s'est rendu à deux reprises au sein de la Station Spaciale Internationale (ISS) pour y effectuer des missions depuis le début de sa carrière. Le spationaute tricolore a ainsi évolué à des hauteurs extrêmes lorsqu'il se trouvait dans l'Espace. Aujourd'hui revenu sur la terre ferme, Thomas Pesquet a récemment réalisé un rêve vieux de 14 ans, comme il l'a dévoilé le jeudi 7 août 2025 sur Instagram. Après être monté par delà la stratosphère, l'astronaute est descendu dans les profondeurs des abysses.
"Mon record d’altitude était déjà effectué, il manquait le record de profondeur ! Merci à l’Ifremer pour son invitation à plonger à bord du Nautile, depuis le navire océanographique Atalante. Cette plongée à 2000 mètres était la suite logique d’une discussion entamée en 2021 et même en 2011, quand, tout au début de ma carrière, nous avions avec la Marine Nationale constaté des similarités entre missions sous-marines et spatiales", a premièrement écrit Thomas Pesquet, tout en dévoilant plusieurs images de son périple sur les réseaux sociaux.
Thomas Pesquet : après avoir exploré l'Espace, l'astronaute a visité le fin fond des océans
"Milieu extrême et technologie : pression, température, obscurité… autant d’obstacles surmontés grâce à la technologie. Les systèmes d’énergie, navigation, communications, atmosphère respirable sont très proches entre espace et abysses (tout comme les cabines exiguës), les sas lourds, et même la structure des véhicules. Et au risque d’en surprendre certains, ça se pilote comme une capsule spatiale, avec trois axes, de l’inertie… et beaucoup d’anticipation", a ensuite ajouté celui qui partage la vie de la chercheuse Anne Mottet.
"Science et exploration : leur terrain d’étude ? Les dorsales médio-océaniques, où les volcans sous-marins permettent une vie foisonnante et inattendue. Grâce au Nautile et aux chercheurs marins, on explore les limites de la vie terrestre… et peut-être ses origines. Une mission proche, à bien des égards, de celles que nous mènerons sur la Lune ou sur Mars. En bref, je me suis senti en famille, que ce soit par la proximité technique ou l’accueil chaleureux des marins et des scientifiques", a finalement conclu Thomas Pesquet au sujet de son voyage au fin fond des océans.
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