Coupable de viol, il avait mis en scène sa mort pour échapper à la justice

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En 2020, une nécrologie en ligne annonçait qu’il avait succombé à un lymphome non hodgkinien. En réalité, Nicholas Alahverdian, aussi connu en tant que Nicholas Rossi, se cachait en Écosse sous le nom d’Arthur Knight. À l’époque, le jeune homme américain était sous le coup d’une enquête pour viol et fraude à la carde de crédit… C’est pour échapper à la justice qu’il a donc mis en scène sa mort. Mais mercredi 14 août, Nicholas Alahverdian a bel et bien été déclaré coupable de viol dans l’Utah par un tribunal du comté de Salt Lake. Le procureur a annoncé que sa condamnation serait prononcée le 20 octobre. Il encourt une peine allant de cinq ans de prison à la réclusion criminelle à perpétuité. Il fait par ailleurs face à un deuxième procès, là aussi pour viol, dans un comté voisin et prévu pour septembre prochain, indique NBC News.

C’est en 2021 qu’il a été arrêté en Écosse dans un hôpital de Glasgow où il était soigné pour le covid-19. À l’époque, il avait affirmé s’appeler Arthur Knight et être un orphelin d’Irlande. « Les officiers ont arrêté un homme de 34 ans à Glasgow le 13 décembre, en lien avec un mandat d’arrêt international », avait fait savoir un porte-parole de la police écossaise dans le « National ». L’étau s’est rapidement resserré sur le fugitif dont les empreintes digitales, et l’ADN, étaient inscrits dans la base de données d’Interpol.

Il avait également été confondu grâce à des tatouages dont l’homme a ensuite affirmé qu’ils avaient été faits sur sa peau...

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